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Point de vue : Un douloureux désistement !

Point de vue

La Presse — La Tunisie n’organisera pas le championnat arabe des nations à Nabeul. Une information triste qui se confirmait au gré des jours pour ceux qui sont proches du comité provisoire de la FTBB. Un comité qui a certainement trouvé un lourd héritage de 20 ans de gestion personnifiée et chaotique de Ali Benzarti qui a misé seulement sur l’équipe messieurs pour la lâcher depuis plus de 7 ans avec une régression indiscutable.

Ce n’est pas facile pour un comité provisoire chargé de préparer les élections de tout résoudre et d’honorer les engagements pris. Ça demande des années pour restructurer une fédération qui fonctionnait telle une entreprise familiale. Benzarti. Mais en même temps, se désister de l’organisation est un mauvais signal. Une sorte d’échec. Voire d’incompétence.

On savait la date, on savait où ça devrait se dérouler, on a une équipe qui se prépare pour jouer les premiers rôles, alors c’était quoi le problème au juste ? Une ville comme Nabeul, un des bastions du basket tunisien avec une belle logistique disponible avec des salles de Hammamet, Beni Khiar et d’autres qui peuvent prêter main-forte, était le meilleur choix.

Ceci sans oublier la capacité d’hébergement et le large choix dans cette zone touristique notoire. Finalement et après une longue hésitation, on n’a pu être à temps et cette organisation est tombée à l’eau pour que le Bahreïn rebondisse et l’organise. 

Quelles que soient les raisons, rien ne justifie ce manquement. Toutes les circonstances atténuantes qu’on peut donner au bureau provisoire de la FTBB ne peuvent pas occulter ce malaise qu’on ressent. Il y va de la crédibilité de notre sport  et de notre compétence à organiser les événements sportifs.

Au moment où l’Egypte et le Maroc notamment ne ratent aucun événement en Afrique et au monde arabe toutes compétitions et catégories confondues, ce n’est pas beau que l’on se désiste d’organiser un événement qui aurait été une vraie fête à Nabeul. L’équipe de Tunisie, en phase de transition, a besoin de jouer devant son public. Malheureusement, ce ne sera pas le cas. Les critiques qui fusent de partout, essentiellement du clan de l’ex-bureau fédéral dissous, sont compréhensibles. On leur a donné en tout cas l’occasion de le faire. 

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